mardi 4 octobre 2016

Romanesque, de Tonino Benacquista

Tonino Benacquista, Romanesque, Gallimard, 18 août 2016, 240 pages.

Une femme et un homme s’aiment. S’aiment au point de casser les codes du temps, de résister à l’autorité quelle qu’elle soit, de défier Dieu, le diable et son train. L’amour comme l’évidence d’une force en marche, invincible. Qui sont-ils, ces amoureux ? Ils n’ont pas de nom, pas de prénom. Il sont Il, Elle, Eux. A quelle époque vivent-ils leur histoire ? Sur quel territoire ? Ici et aux antipodes, maintenant et hier – et demain.
Si la définition de « romanesque », autant dans le Larousse que dans le petit Robert, laisse sur sa faim – est romanesque ce qui a rapport au roman, peut-on lire dans les dictionnaires, qui précisent que le romanesque tend vers le merveilleux, l’extraordinaire et la rêverie, comme s’il n’existait pas de roman réaliste, mais passons – les antonymes sont révélateurs. Romanesque a pour contraires plat, banal, prosaïque. Le Romanesque de Tonino Benacquista correspond à la perfection à cette définition contraire.