mardi 22 novembre 2016

Au commencement du septième jour de Luc Lang

Luc Lang, Au commencement du septième jour, éd. Stock, 24 août 2016, 544 pages.

C’est l’histoire d’une fratrie. Posons ce postulat. Trois parties dans le roman, chacune consacrée – avec incises et retours en arrière – à un membre de cette fratrie. Thomas, Jean et Pauline. Le petit frère, informaticien ; le grand frère, berger dans les Pyrénées ; la sœur cadette, médecin humanitaire au Cameroun. On ne les verra jamais ensemble tous les trois, les membres de cette fratrie. Leurs relations sont faites de silences et de secrets, de fuites et de mensonges, de signes à décrypter dont la clé de déchiffrement remonte à l’enfance, qui ne sera donnée que bien plus tard, mais avant qu’il ne soit trop tard. Luc Lang bâtit, avec ce Commencement du septième jour, un roman à suspense dans lequel Thomas, trente-sept ans, est le détective de sa propre histoire, quand il croyait et voulait démêler les fils des causes de l’accident de voiture de son épouse.